From: Marwan "FeanoR/var" Burelle Date: Sun, 28 Dec 2003 18:00:48 +0100 On Fri, 26 Dec 2003 07:34:00 +0000 (UTC) Miod Vallat wrote: > >> Je vous laisse en déduire la conclusion qui s'impose. > > > > Fais attention, ça pourrait devenir dangereux, féroce, tigresque même, > > bref, tout le monde sera malade ... > > N'essaie pas de te défiler. Ne je prévenais juste et donc voici ma recette : [DISCLAMER] cette recette contient une très haute dose de beurre, les petites natures au régime, ceux qui, malheureusement pour eux, ont des problèmes avec les graisses (et le sucre également) devront s'abstenir, je ne suis en aucun responsable de ce qui peut leur arriver. Je ne suis également pas responsable de la qualité finale de ce que je vous propose, ni du fait que cela puisse vous plaire. Je ne suis pas responsable non plus des fautes d'orthographes, mais ça vous en avez l'habitude ... Bon, maintenant que j'ai pris mes précautions, en avant ! Donc, je vais vous parler de ... KOUINGN-AMAN, mais attention, pas ce truc insipide que certains tentent de vous faire préparer à l'aide de cartes postales trompeuses, non, là, on va faire dans le traditionnel (enfin, j'espère ;) Bon, comme je fonctionne de manière un peu chaotique en matière de cuisine, je ne fournit aucune information précise sur les quantités et les temps, faut faire ça au juger, c'est toujours meilleurs. Commençons par le commencement ... Au début fut la pâte à pain, certains affirment qu'avant il y eu la farine, l'eau, la levure de boulanger et beaucoup de pétrin, mais ceci ne sera pas raconter ici. Donc, cette pâte à pain attendait en une boule informe sur votre plan de travail, lorsque vint le grand rouleau à assom^H^H^H^H^Hpatisserie. Avec ce rouleau, le fmblien gourmand entrepris de donner à cette boule de pâte, la forme (plate et très fine) qui lui convient (on parla alors de déboulification.) Une fois que la pâte fut plate, et très fine, vint le premier temps du beurre où, de plus en plus affamé, notre fmblien étala le dit beurre sur la pâte. Après ceci, il plia cette pâte, ramenant les (pseudo) angles vers l'intérieur et ceci marqua le premier temps du sucre. Or, lors de ce temps du sucre, notre fmblien gourmand saupoudra de sucre la pâte pliée et de nouveau la plia. Et c'est ainsi qu'arriva le second temps du beurre, précédant le second temps du sucre et que, à l'instar d'une mu-expression, la pâte, bientôt KOUINGN-AMAN, se réduisait vers son point fixe. Dans l'histoire, une quantité de beurre et de sucre (voisine) équivalente à celle de la pâte (beurre + sucre = pâte) fut consommer. C'est alors que vint le temps de la grand chaleur et de la cuisson, qui se déroula, dans un four chaud, pendant un certain temps. À l'issue de ce temps, le KOUINGN-AMAN était là, encore chaud, doré, légèrement caramélisé sur les bords et fort appétissant ! -- Marwan Burelle, http://www.lri.fr/~burelle ( burelle@lri.fr | Marwan.Burelle@ens.fr ) http://www.cduce.org